top of page

Presse

Capture d’écran 2021-03-22 à 12.49.59.pn

" Pour rendre visible l'endométriose, une expo met des visages sur une souffrance taboue "

‘‘ Les Invisibles ’’ rassemble 61 portraits de femmes bien décidées à mettre en lumière l’endométriose. 

 

Anaïs Morisset-Desmond, collagiste, et Martin Straub, photographe, font partie d’un même groupe d’amis. Alors que Martin revient d’un tour du monde de plus de deux ans, Anaïs lui raconte qu’ ’’ après vingt ans d’errance médicale où on [l’a] traitée de folle ’’, il est avéré qu’elle souffre d’endométriose.

 

‘‘ On s’est rendu compte qu’on avait beaucoup de copines qui l’avaient et qui n’en parlaient pas forcément ’’, confie Martin. Il devient alors évident pour le duo de créer un projet autour de ce sujet dont on ne parle encore que trop peu, alors qu’une femme sur dix en souffre et met en moyenne sept ans à se faire diagnostiquer.

 

C’est pour mettre en lumière cette maladie qu’une soixantaine de femmes a répondu à l’appel à participation du duo d’artistes, afin de présenter ‘‘ Les Invisibles ’’, une exposition qui aborde l’endométriose et l’adénomyose. Chacune d’entre elles, appelées à venir sans maquillage ‘‘ afin de montrer la beauté humaine ‘‘ est venue se faire tirer le portrait et témoigner de son quotidien avec la maladie.

Pour mettre en images leurs histoires plurielles, elles ont posé devant un collage d’IRM et d’échographies de tissu rose, réalisé par Anaïs, et avec un châle composé de microscopiques clichés de l’endomètre, rose également, pour rappeler la couleur du révélateur qui permet de voir la muqueuse au microscope. 

 

Les clichés sont des collaborations entre les artistes et les femmes, qui choisissaient la façon de porter le châle ; Margaux, 24 ans, raconte avoir choisi de le nouer autour de son ventre et son dos « en tirant très fort dessus », pour montrer où se situent ses douleurs et apporter les éléments de leur « kit de survie ».

 

Un croisement d’images, de collages

et de témoignages

 

Chaque portrait est accompagné d’une nature morte composée d’éléments du quotidien qui soulagent ou qui font partie du quotidien de ces femmes vivant avec une endométriose. On retrouve ainsi le « totem », la bouillotte, ainsi que des anti-douleurs, des huiles essentielles, mais aussi du chocolat ou des jeux vidéo.

 

Traitées « à la manière des peintres hollandais », les natures mortes rappellent les œuvres du peintre Chaïm Soutine et ses « représentations de choses mortuaires », indique Anaïs. « C’est la représentation de toute leur douleur. La soupière représente l’utérus et le drap, l’endomètre qui explose, qui vient bouffer l’image ».

 

Ces « kits de survie » montrent « qu’il n’y a pas vraiment de traitement », résume le photographe. « En gros, les seuls choix, c’est la pilule en continu, la ménopause artificielle ou le retrait de l’utérus ».

  

 Les témoignages des modèles, recueillis par la journaliste Marion Lepine, font part de bien navrantes similitudes – l’errance médicale, la honte, les accusations de mensonge – et soulèvent des problématiques relatives à chaque femme, telles que la perte de la libido, la peur de la baisse de la fertilité et le sentiment d’incompréhension :

 

« Un médecin m’a dit :‘Vous avez des douleurs et une endométriose parce que vous êtes une femme des îles’. », se remémore Tanya, 31 ans.

​

    « [C’est comme] une pieuvre qui enserrerait mes boyaux, mes ovaires, tout ce qu’elle pourrait trouver  », explique Cécilia, 27 ans.

​

    « Quand j’ai dit à mon médecin que je n’avais plus aucune libido à cause de la pilule en continu, il m’a répondu : ‘Ben, c’est pas si grave, vous pouvez  vivre  avec’.», s’exaspère Aude, 40 ans.

​

Si la parole se libère peu à peu et que les jeunes générations se font diagnostiquer plus rapidement que leurs aînées, Margaux affirme, résignée, que « ce n’est pas encore ça » :

​

« J’ai vu un message sur un groupe d’entraide pour les femmes atteintes d’endométriose, je me suis dit que ça pouvait être génial de participer à ce projet et je les ai contactées, sans hésiter. Ça fait un an que j’ai été diagnostiquée, c’est tout frais dans ma tête donc je suis révoltée, j’avais envie que les choses bougent. »

 

Pendant plus d’un mois, l’exposition itinérante mêlant photographies, collages, écriture et son. Elle espère « sensibiliser le plus grand nombre de personnes pour mettre en place une vraie campagne de prévention », grâce également à des workshops créatifs, des conférences et des débats de sensibilisation.

 

L’exposition «Les Invisibles»,  est à voir jusqu’au 8 mars 2020 à l’Espace Beaurepaire ; du 9 au 30 mars 2020 à La Maison de Crowdfunding et enfin, du 30 mars au 5 avril 2020, à la Galerie Openbach.

scroll

Kondini Arts
Capture d’écran 2021-03-22 à 15.09.50.pn

Expo'' Les Invisibles'' 60 femmes racontent l’endométriose

Comment alerter sans relâche sur l’endométriose ? Comment montrer des souffrances souvent invisibles ? Et donner la parole aux femmes qui y sont confrontées ? C’est justement le défi relevé par ce projet résolument engagé et appelé « Les Invisibles ». Une exposition itinérante où 60 femmes racontent leur quotidien partagé avec la maladie, sans tabou ni pathos. 

 

Derrière ce projet, on trouve la collagiste Anaïs Morisset Desmond et le photographe Martin Straub. Ils ont décidé de « rendre visible l’invisible » et de donner la parole à des femmes qui souffrent d’endométriose et d’adénomyose (maladie qui affecte le muscle de l’utérus). Le meilleur moyen selon eux de lever le tabou et de faire de la prévention.  Ils souhaitent également « dénoncer les errances médicales », les violences gynécologiques que les femmes subissent parfois, mais aussi les complications professionnelles.

 

Les deux artistes ont travaillé avec l’association Endo-France, ainsi qu’avec la journaliste Marion Lepine, qui a lancé en janvier 2019 le compte Instagram « Douce Endométriose ». Elle a elle-même vécu dix ans d’errance médicale. Pour « Les Invisibles », elle a recueilli la parole de chacune des femmes photographiées.

 

Le concept de l’exposition ? A chaque fois, on découvre le portrait d’une femme, accompagné de son prénom, son âge, la date où elle a été diagnostiquée et le nombre d’années qu’il lui a fallu attendre pour enfin savoir ce qu’elle avait. Sur la légende de la photo sont également indiqués le stade de la maladie et le ou les organes atteints. Car l’endométriose, il faut le rappeler, prend différentes formes. Chaque participante a apporté avec elle des éléments de son quotidien en rapport avec la maladie pour créer une « nature morte ». On y découvre des médicaments, une plaquette de pilule, un doudou, un livre, un téléphone ou encore une paire de baskets. Sur certaines des photos que vous pourrez découvrir ci-dessous, des participantes ont utilisé une étole – symbole de la maladie ici – et ont choisi de la placer sur la partie de leur corps particulièrement touché.

Ces images, très fortes, parlent d’elles-mêmes. Elles racontent l’indicible. Elles rappellent combien l’endométriose touche énormément de femmes en France, nos sœurs, amies, collègues…

 

A l’occasion de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, et du lancement de l’exposition le 5 mars, découvrez ci-dessous en avant-première les clichés d’Amélie, d’Aude, Cécilia, Louise, Morgane, Solène, Stéphanie et Tania.

 

> Exposition à voir du 5 au 8 mars 2020 à l’Espace Beaurepaire, 28 rue Beaurepaire, Paris 10e. Puis du 9 au 30 mars à La Maison du Crowdfunding, 34 rue de Paradis, Paris 10e puis du 30 mars au 5 avril à la Galerie Openbach, 8 rue Jean Sébastien Bach, Paris 13e.

scroll

Elle
Capture d’écran 2021-03-22 à 15.20.19.pn

L'exposition "Les Invisibles" met en lumière les souffrances de l'endométriose

Diagnostiquée souvent tardivement, traitée difficilement, l’endométriose est à l’origine de douleurs physiques et psychologiques intenses. L’exposition Les Invisibles les met en lumière à Paris dans le cadre d’une exposition de portraits.

 

La moitié des êtres humains de la planète est féminine. Parmi toutes ces femmes, 10% souffrent, ont souffert, ou souffriront d’endométriose. Cela représente donc 1/20e de la population mondiale. Pourtant, cette maladie reste méconnue. 

 

Une exposition sur les douleurs de l’endométriose

 

La semaine de préventio n et d’information sur l’endométriose se tient du 2 au 8 mars 2020. Dans ce cadre, de nombreuses actions sont menées. Et notamment une grande exposition de photographies qui met en lumière les douleurs quotidiennes des femmes qui en souffrent et leurs conséquences directes sur la santé et la vie. 

 

Cette exposition intitulée « Les Invisibles » a été réalisée par le photographe Martin Straub et la collagiste Anaïs Morisset Desmond. Sur les murs de l’Espace Beaurepaire à Paris, on peut ainsi voir les portraits de 60 femmes atteintes d’endométriose. 

 

Elles posent devant un mur de collages d’échographies et d’IRM de la zone pelvienne, portant un châle avec un imprimé endomètre, qui symbolise la maladie endométriose.

 

Des natures mortes ont aussi été réalisées avec des objets rapportés par les femmes, pour illustrer leur maladie et leurs douleurs quotidiennes. 

 

Témoigner sur la réalité de l’endométriose 

 

Sur beaucoup d’images on peut voir des médicaments ou des herbes médicinales, des bouillottes, des bracelets d’hôpitaux, des livres, du papier toilette, ou encore des peluches d’enfant.

 

Autant d’objets en apparence anodins qui représentent des souffrances réelles et omniprésentes. Les opérations chirurgicales et hystérectomies, les journées clouées au lit, les troubles du système digestif, mais aussi l’infertilité liée à l’endométriose.

Ces conséquences de l’endométriose sont banalisées trop souvent par une méconnaissance des symptômes et un diagnostic qui met en général entre 5 et 10 ans à être posé sur la maladie.

 

Parallèlement aux images, l’exposition mettra également en valeur les témoignages oraux des 60 femmes immortalisées. Ces «Chroniques des Invisibles» recueillies par la journaliste Marion Lépine seront diffusées en partie dans l’Espace Beaurepaire, et disponibles en intégralité via QR code. 

 

L’exposition «Les Invisibles», est à voir à l’Espace Beaurepaire, au 28 rue Beaurepaire 75010 Paris, du 5 au 8 mars 2020. Elle prendra ensuite ses quartiers à La Maison du Crowdfunding du 9 au 30 mars, puis à la Galerie Openbach du 30 mars au 5 avril.

scroll

Cosmopolitan
Capture d’écran 2021-03-22 à 15.43.41.pn

Ces photos de femmes souffrant d'endométriose montrent leur douloureux quotidien

scroll

Aude a 28 ans et souffre de douleurs neuropathiques. Elle est très handicapée au quotidien mais pratique quand même son métier d’infirmière. Cette photo évoque son rapport à la maternité. Quand les médecins diagnostiquent l’endométriose, ils peuvent mettre la pression par rapport à la grossesse, au vu des risques d’infertilité.

“C’est comme si j’avais un match de boxe dans mon utérus”, dit Aude.

Louise, 29 ans, souffre d’endométriose sévère et d’adénomyose. Elle a été diagnostiquée après quinze années d’errance médicale. L’endométriose a atteint d’autres de ses organes comme la vessie ou le rectum. Elle souffre de douleurs pelviennes et intestinales violentes. C’est pourquoi les objets de sa nature morte sont plusieurs à être reliés à ses troubles intestinaux. 

On peut aussi y voir une Gameboy, un origami et des aiguilles à tricoter, car elle passe beaucoup de temps au lit et doit penser à autre chose qu’à la douleur. On y voit aussi de l’huile de CBD, qu’elle utilise pour soulager la douleur, comme beaucoup d’autres femmes qui cherchent des solutions dans les médecines alternatives.

Un photographe et une collagiste français•es mettent en avant l'endométriose lors d'une exposition.

 

ENDOMÉTRIOSE - Cette maladie qui touche une femme sur dix n’est plus inconnue de tous. Mais il reste encore tant de choses à dire des conséquences de l’endométriose sur la vie quotidienne des femmes qui en souffrent.

​

Le photographe Martin Straub et la collagiste Anaïs Morisset Desmond, à travers des portraits de femmes atteintes d’endométriose, souhaitent sensibiliser un peu plus encore à cette maladie et à tout ce qu’elle implique. 61 photographies de femmes, accompagnées de “natures mortes” et de certaines radiographies, sont exposées dès jeudi 5 mars à l’Espace Beaurepaire à Paris, en pleine semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose

​

Tous deux se connaissent depuis longtemps. Ils ont eu l’idée de ce projet car, alors que Martin faisait le tour du monde, Anaïs a été diagnostiquée d’endométriose après des années d’errance médicale.

“ On s’est dit qu’il y avait de gros problèmes d’information et de désinformation sur l’endométriose ”, souligne Anaïs Morisset Desmond, contactée avec Martin Straub par LeHuffPost.

​

Matin Straub explique que chaque femme est prise en photo devant un “ fond en collage créé à partir d’échographies, de scanners et d’IRM que nous avons emmagasinés auprès de l’hôpital Saint-Joseph. Chacune d’entre elles porte un “drap qui symbolise l’endométriose”. Celui-ci est conçu à partir de clichés microscopiques de l’endomètre envoyé par un laboratoire. “ On le laissait à disposition de chaque femme. Elles pouvaient en faire ce qu’elles voulaient. Certaines le plaçaient où elles se sentaient le plus atteintes, où elles ressentaient des douleurs, précise Anaïs Morisset Desmond.

​

Les natures mortes, elles, représentent leurs objets du quotidien, ceux qu’elles doivent utiliser chaque jour, comme des médicaments, ceux qui les aident à passer le temps lors de périodes douloureuses, aussi.

Pour Le HuffPost, Anaïs Morisset Desmond et Martin Straub commentent cinq de leurs photographies exposées.

Huffpost
Marie claire
Capture d’écran 2021-03-22 à 16.20.13.pn

Libérer la parole des femmes atteintes d’endométriose. C’est l’objectif de « Les Invisibles » 

Des natures mortes ont également été réalisées avec des objets rapportés par les femmes pour illustrer leur quotidien. On peut y voir des médicaments, des herbes médicinales, des bracelets d’hôpitaux...mais aussi des livres, des aiguilles à tricoter, un jeu de tarot. Des objets qui aident ces femmes à passer le temps quand elles sont isolées chez elles à cause de la douleur. 

Une exposition a découvrir dans différents lieus à Paris en 2020

scroll

La collagiste Anaïs Morisset Desmond et le photographe Martin Straub ont mis en scène une maladie très courante mais toujours invisible : l’endométriose. 61 femmes atteintes posent et racontent leur quotidien. Une exposition à découvrir jusqu’à début avril.

​

Liberer la parole des femmes atteintes d’endométriose. C’est l’objectif de l’exposition « Les Invisibles » créée par le photographe Martin Straub et la collagiste Anaïs Morisset Desmond. 

 

L’endométriose, une maladie à l’origine de douleurs pelviennes intenses et handicapantesn reste mal diagnostiquée.  Une réalité méconnue qu’à souhaité dévoiler les deux artistes avec une série de 60 portraits de femmes atteintes d’endométriose.  

 

Elles posent devant un mur de collages d’échographies et d’I.R.M.  Toutes portent une étole représentant la maladie et dont l’imprimé a été réalisé à partir de clichés microscopiques de l’endométre.  « On le laissait à disposition de chaque femme. Elles pouvaient en faire ce qu’elles voulaient. Certaines le plaçaient où elles se sentaient le plus atteintes, où elles ressentaient des douleurs. »

 

Un projet qui a vu le jour après que la collagiste Anaïs Morisset Desmond ait été elle même diagnostiquée après des années d’errances médicales.  « Adolescente, un medecin m’a diagnostiquée bipolaire car les douleurs intenses que je ressentais étaient pour lui dues à des troubles de l’humeur. Je ne suis pas bipolaire. Je suis atteinte d’endométriose. C’est une erreur de diagnostic grave, et ça prouve que la douleur de la femme est vraiment minimisée.»

autres articles 

bottom of page